Le juge des référés, saisi par l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS) et l’Association pour la sauvegarde et la réhabilitation de la faune des Antilles (ASFA), après avoir constaté l’urgence, a considéré que compte tenu notamment de la circonstance, non sérieusement contestée par le préfet, qu’aucune étude scientifique ne permet d’évaluer la population actuelle de pigeons à couronne blanche et sa dynamique en Guadeloupe et à Saint-Martin après le passage des ouragans Irma et Maria en 2017, et nonobstant la prise en compte partielle, par les arrêtés litigieux, des périodes déterminantes de reproduction de l’espèce, deux des moyens soulevés par les associations requérantes étaient de nature à créer un doute sérieux sur la légalité des décisions litigieuses.
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