Le Tribunal administratif annule les décisions par lesquelles l’inspectrice du travail a refusé d’autoriser le licenciement de quatre salariés du MACTe en ce que l’exercice de leur droit de retrait depuis le mois de mars 2021 n’était pas justifié et constitue dès lors un abandon de poste.
Le Tribunal administratif annule les décisions par lesquelles l’inspectrice du travail a refusé d’autoriser le licenciement de quatre salariés du MACTe, tel que cela était demandé par l’établissement culturel. En effet, si les salariés se prévalent de l’exercice de leur droit de retrait en raison notamment de l’absence de protocole de sécurité face à l’épidémie de COVID-19, leur absence pérenne à leur poste de travail depuis le mois de mars 2021 n’est pas justifiée par une situation de travail présentant un danger grave et imminent pour leur vie ou leur santé et caractérise dès lors une faute suffisamment grave pour justifier leur licenciement.